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50e anniversaire de l’occupation de l’église Saint-Nizier
À la mémoire de la révolte des prostituées de Saint-Nizier.
Hommage au 25e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
16 juin 2025
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Le 18 juin à 16h, la Ville de Lyon organise une cérémonie d'hommage aux 27 soldats du 25e Régiment de Tirailleurs Sénégalais fusillés par l'armée allemande le 19 juin 1940, montée de Balmont à Vaise.
Contenu
Que commémorons-nous le 18 juin ?
Le 18 juin nous commémorons l'engagement du 25e Régiment des Tirailleurs Sénégalais pour la défense de Lyon et de la France face à l'Allemagne Nazies. Les tirailleurs du 25e régiment menèrent les 19 et 20 juin 1940 un combat acharné face à l'armée allemande qui venait vers Lyon par la nationale 6.
Par cet hommage, la Ville affirme son engagement pour une mémoire juste et partagée, qui reconnaît l'engagement des tirailleurs pour la France et qui dénonce les injustices subies.
Qui sont les Tirailleurs Sénégalais ?
Le corps des Tirailleurs Sénégalais est créé 1857 par décret de Napoléon III. Ils jouent un rôle actif dans la défense ou la reconquête du territoire national lors des deux conflits mondiaux.
Entre 1914 et 1918, les tirailleurs interviennent sur différents théâtres d’opération, comme Verdun ou sur la Somme (1916).
Durant la Seconde Guerre mondiale, ils participent aussi bien à la Bataille de France, en 1940, qu’à l’ensemble des combats menés par la France Libre, intervenant notamment au Gabon (1940), à Bir Hakeim (1942) ou encore lors du débarquement de Provence avec la 1re armée (1944).
Des tirailleurs interviennent également lors des deux grands conflits de décolonisation, en Indochine (1945-1954) et en Algérie (1954-1962).
Les régiments de tirailleurs sénégalais sont transformés en régiments d’infanterie de marine en 1958 avant d’être définitivement supprimés entre 1960 et 1962.
Progressivement d'autres Africains s'engagent mais le terme de tirailleurs sénégalais est conservé bien que les Sénégalais soient une minorité parmi des soldats qui viennent de tous les territoires de l'Afrique occidentale française (AOF) et de l'Afrique équatoriale française (AEF).
Crédit image : © Mégaéline Blanc
