La Presqu'Ile, du XIIe à nos jours

Accroche détaillée

La Presqu’île fait partie du territoire classé au patrimoine Mondial par l’Unesco en 1998.

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Dès l'antiquité les Romains ont investi la Presqu'île, entre Ainay et le bas des Pentes de la Croix-Rousse.

Au centre de la Presqu'île, la rue Mercière était au Moyen Age et sous la Renaissance le secteur de l'activité marchande et de l' imprimerie. Des petites rues et traboules moyenâgeuses contrastent encore avec les grandes percées de l’époque Napoléon III.

La Presqu'île est aujourd'hui un quartier très commerçant de la ville avec l'un des axes piétonniers les plus longs d'Europe, la Rue de la République où sont concentrés banques, boutiques, grands magasins et cinémas.

L'animation est renforcée par la présence de nombreux cafés et restaurants ainsi que par des équipements culturels majeurs.

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Place Bellecour : statue de Louis XIV (1). Dédiée à Louis le Grand, la place fut réalisée de 1713 à 1738 puis modifiée sous Napoléon. L’une des plus grandes places d’Europe (310 m par 200 m), site central de la Presqu'île.
 

Par la rue Ste-Hélène, à gauche, gagnez la rue de la Charité à droite. Voici l'hôtel Lacroix-Laval (2), (1739), qui abrite le Musée des arts décoratifs. Mitoyen, l'Hôtel Villeroy (3) est une autre magnifique demeure (1730) mettant en valeurs les collections du musée des Tissus.
 

Par la rue des Remparts d'Ainay, rendez-vous place Ampère (4). Monument de 1888 dédié au savant.
 

Par la rue Bourgelat, rejoignez la Basilique St-Martin d'Ainay (5), consacrée en 1107 par le Pape Pascal II, témoignage primordial de la période romane dans le Lyonnais.
 

Retour à Bellecour, puis rues de la Barre, Bellecordière et Paufique. Au 28, maison de Louise Labbé (6), poétesse lyonnaise née en 1526. 

A votre gauche, l'ancien hôpital de l'Hôtel-Dieu (7). Bâti sur une base XIIe siècle puis doté par Soufflot de la façade sur le Rhône (375 m) et du grand dôme. En arrêt d'exploitation, un grand projet de réhabilitation est en cours.

 

Par la rue de la République, rejoignez la place des Cordeliers (8) et l'église Saint-Bonaventure (9), 1325-1494. L’église faisait partie autrefois du vaste couvent des Cordeliers. Depuis sa construction au XIVè et XVè siècles, l’édifice a subit de nombreuses modifications.
 

En face, le palais de la Bourse (10), œuvre de Dardel (1862) et symbole de la puissance financière de Lyon au XIXe siècle.

Remonter la rue de la Bourse jusqu'au Lycée Ampère (11), créé en 1519 par la confrérie de la Trinité. Chapelle baroque de 1619.
 

En revenant sur la Rue de la République, vous pourrez admirer la place Louis Pradel l'Opéra (12) et l'Hôtel de Ville (13). L'Opéra fut édifié par Chenavard et Pollet en 1829 sur la base du théâtre de Soufflot, l’édifice a été entièrement rénové et surmonté d’une voûte de verre en 1990 par Jean Nouvel.
 

Construit par l'architecte de la ville Simon Maupin en 1646, l'Hôtel de Ville a été restauré par Jules Hardouin-Mansart à la suite de l'incendie de 1674 qui l'avait en partie détruit. Le décor intérieur fut totalement refait sous le Second Empire.

 

Contournez le bâtiment et vous arriverez place des Terreaux(14). Ici, l'ancien couvent des Dames de Saint-Pierre, puis l'Abbaye Saint-Pierre, devenu en 1803 le Musée des Beaux-Arts (15). Son origine remonte au VIIe siècle mais l'abbaye a été entièrement reconstruite au XVIIe siècle à l'initiative de l'abbesse Anne de Chaulnes. Havre de paix au cœur de la ville, le cloître s'est mué en jardin public avec une fontaine centrale, des parterres et des bancs.


Par la rue Paul Chenavard, allez jusqu'à l'église St-Nizier (16), de style gothique flamboyant.
Au 13 rue de la Poulaillerie, l'Hôtel de la Couronne (17), somptueux édifice Renaissance abritant le plus important musée français de l'imprimerie.

Par les rues Président Herriot et Dubois, rendez-vous au 68 rue Mercière, (18), hôtel du libraire Horace Cardon (XVIIe). Poursuivez jusqu'à la place des Jacobins (19). Fontaine de Gaspard André (1886).

Par la rue Jean Fabre, rejoignez le théâtre des Célestins (20), très belle salle à l'italienne édifiée par Gaspard André (1877). Sous la place, le plus étonnant parking (21) de Lyon, "tour creuse" créée par Michel Targe et animée par une œuvre de Buren