Commémoration du 8 mai 1945

Commémoration

30 avril 2025

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Fanfare militaire dans l'un des principaux axes du parc de la Tête d'Or

Pour le 80e anniversaire de la journée nationale de commémoration de la Victoire du 8 mai 1945, la Ville de Lyon organise avec le soutien du Comité de Liaison des Associations d’Anciens Combattants et de Résistants, une cérémonie commémorative au parc de la Tête d'Or.

Contenu

80 ans nous séparent de la Libération de la France, à cette occasion, la Ville de Lyon vous invite à commémorer la victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie et le terme de la Seconde Guerre mondiale en Europe. 

Un temps pour se souvenir collectivement de celles et ceux qui ont donné leurs vies pour défendre leurs compatriotes et leur patrie.

Cette année, sera présentée des extraits d’une exposition franco-allemande sur les prisonniers de guerre, conçue et réalisée par le Mémorial et Musée de Trutzhain et l'Association des Descendants des Anciens Prisonniers de Guerre des Stalags IX A, IX B et IX C (ADAPG).

 

Un programme en deux temps :

10h : Porte des enfants du Rhône

  • Prise d’armes
  • Remise de décorations
  • Allocutions

11h30 : Monument aux Morts – Ile du Souvenir

  • Recueillement

Ce temps mémoriel est un événement ouvert à toutes et tous.

 

UN PEU D'HISTOIRE

L'occupation allemande :
•    L'occupation allemande à Lyon est marquée par une répression sévère contre les actes de résistance et toute forme d'opposition au régime nazi.
•    Les autorités allemandes imposent des mesures de contrôle strictes sur la population, telles que le couvre-feu, les restrictions alimentaires et les réquisitions de main-d'œuvre pour le travail obligatoire en Allemagne.
•    La Gestapo, la police politique nazie, mène des opérations de répression contre les membres de la Résistance, procédant à des arrestations, des interrogatoires musclés et des exécutions sommaires.
•    De nombreux civils, résistants présumés ou simplement soupçonnés de sympathie envers la Résistance, sont déportés dans des camps de concentration en Allemagne ou exécutés sur place.
•    Malgré la répression, la Résistance continue ses activités de manière clandestine, bénéficiant du soutien de la population locale et de réseaux de solidarité mis en place pour venir en aide aux persécutés et aux familles des résistants.

 

Klaus Barbie et la répression :
•    Klaus Barbie, surnommé "le Boucher de Lyon", est un officier SS allemand chargé de la répression à Lyon pendant l'occupation. Il est particulièrement redouté pour sa brutalité et sa cruauté.
•    Barbie est responsable de l'arrestation de nombreux résistants et de la déportation de milliers de personnes, dont des Juifs, des membres de la Résistance, des otages et des civils soupçonnés d'activités anti-allemandes.
•    Sous sa direction, la Gestapo mène des interrogatoires musclés et pratique la torture à la prison de Montluc, où de nombreux résistants sont détenus avant d'être envoyés dans les camps de concentration.

Crédit image : © Muriel Chaulet

Colonne de droite 1

LYON ET LA RÉSISTANCE

1940 : plusieurs réseaux de résistance se forment, leurs horizons politiques et sociaux sont variés. On retrouve notamment, le Mouvement de Libération Nationale (MLN), dirigé par Jean Moulin.

1941 : Lyon centralise une forte activité de presse clandestine, avec la publication de journaux et de bulletins résistants.

21 juin 1943 : arrestation de Jean Moulin, haut fonctionnaire et figure majeure de la Résistance, par la Gestapo à Caluire-et-Cuire, près de Lyon, lors d'une réunion de résistants.

3 septembre 1944 : Lyon est libérée et Justin GODART est désigné Maire provisoire de Lyon avant la nomination par le Conseil Municipal d'Edouard Herriot, le 10 septembre. Justin Godart a joué un rôle important dans la résistance et la reconnaissance du rôle des soldats étrangers.

14 septembre 1944 : la Ville de Lyon est désignée Capitale de la Résistance par le général De Gaulle

15 octobre 1992 : inauguration du Centre d'Histoire de la Résistance et de la déportation (CHRD), en présence de Jacques Chaban-Delmas, Compagnon de la Libération, et d'Elie Wiesel, déporté à Auschwitz et Buchenwald et prix Nobel de la paix en 1986.

2010 : la prison de Montluc devient un lieu Mémorial National, ouvert au public.

2024 : on dénombre plus d'une dizaine d'associations mémorielles actives.

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