L'atelier préalable : accompagner les maîtres d'ouvrages

© Muriel Chaliet - Ville de Lyon / Plan Nature, l'exemple de la place Hevrin Khalaf (7e arrondissement)
Contenu
Contenu

L’atelier préalable examine les principaux projets de permis de construire de logements collectifs, bureaux, équipements, déposés auprès de la Ville de Lyon, soit environ une centaine de dossiers par an. La Ville de Lyon renforce son accompagnement des projets lors de l’atelier préalable en se dotant d’un expert environnemental pour apporter des conseils en transition écologique, énergie et fluides. Ces ateliers se tiennent dans un délai d’environ 6 mois.

L’atelier préalable de la Ville de Lyon permet d’accompagner les acteurs dans leurs projets, en accompagnant l’évolutivité des constructions : utilisation de matériaux biosourcés, réduction de l’imperméabilisation des sols, amélioration de la qualité des logements (multi-orientation, hauteur, adaptabilité...). L’enjeu est de promouvoir une densité raisonnée, qui réponde aux besoins des habitants, notamment en termes de logements, tout en maintenant des espaces de nature et en agissant sur le confort. 

"Le rôle pédagogique de l’atelier préalable, partagé et collaboratif, permet d’accompagner et de guider les porteurs de projet en diffus vers des solutions écologiques efficientes et choisies en amont limitant ainsi le recours à des solutions techniques plus tard. Les premiers choix en matière d’implantation et d'architecture sont essentiels dans la performance écologique future des opérations. Cette instance permet d’identifier des projets très hétérogènes en terme d’engagements écologiques avec des équipes de projets ambitieuses et d’autres à accompagner."
Karine Lapray, ingénieure énergie et environnement, experte conseil en environnement au sein de l’atelier préalable de la Ville de Lyon

Titre

Contenu

Le maintien d’une part importante de végétal dans chaque projet d’urbanisme ou de construction est un moyen incontournable pour lutter contre les îlots de chaleur urbains (ICU), tout en apportant de la qualité de vie pour les habitants. 

L’artificialisation des sols, conséquence directe de l’extension urbaine et de l’activité humaine, est aujourd’hui l’une des causes premières du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité. En France, entre 20 000 et 30 000 hectares sont artificialisés chaque année. Cette artificialisation augmente presque 4 fois plus vite que la population, et a des répercussions directes sur la qualité de vie des citoyens mais aussi sur l’environnement.

Dès le début du mandat, la Ville de Lyon s’est engagée pour la préservation d’espaces de « pleine terre » et d’arbres existants pour chaque parcelle et projets de construction.

Un nouvel indicateur mis en place via l’Observatoire Urbain de la Ville, permet de quantifier l’impact des projets sur la pleine terre et la végétalisation

Bloc de droite

 

 

 

renaturer : objectif atteint

Durant la1ère année d'existence de la Nouvelle charte de la qualité urbaine, les projets étudiés en atelier préalable contribuent à :
+ 18 000 m² de pleine terre pour 147 000 m² de surface de plancher (SDP) soit 7,8 m² d’espaces verts privés par logements.
Ce bilan porte sur un panel de 108 permis de construire et 135 000 m².

La renaturation à la parcelle s’accorde avec les objectifs du plan nature de la Ville de Lyon, dont l’objectif est de densifier les espaces de nature en ville, notamment dans les zones « carencées » en espaces verts.
18 000 m²

de surfaces végétalisées. Et 2 000 M² de sol désartificialiés