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Solidarité
- Publié le 4 février 2020

Violences contre les femmes, la Ville engagée aux côtés de l’État

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Par l’intermédiaire d’une charte signée avec l’État, la Ville de Lyon s’engage à participer aux instances mises en place et à la coordination de la lutte contre les violences faites aux femmes. L’État soutiendra lui les actions mises en place par la collectivité.

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Les violences sexistes et sexuelles constituent toujours un problème de société majeur. Les chiffres sont là pour le rappeler au besoin : 220 000 femmes se déclarent victimes chaque année, même si moins d’une sur cinq dépose plainte et, surtout, 121 féminicides ont été commis en 2018, la plupart du temps par des conjoints ou ex-conjoints. Dans la continuité du Grenelle contre les violences conjugales, la Ville de Lyon et l’État, représenté par la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa, ont signé une charte d’engagement contre ces violences.

Lutte coordonnée

Ainsi, la Ville de Lyon participera aux instances de l’État pour coordonner les politiques publiques, comme les Commissions départementales de lutte contre les violences faites aux femmes et de lutte contre la prostitution, ou encore s’engagera dans des projets comme les centres accueillant les auteurs de violences.
La signature de cette Charte permettra également de poursuivre les efforts menés localement. Alors que ces problématiques représentent plus d’un tiers des victimes accueillies en commissariat, le Grenelle a prévu de créer 80 postes d’intervenants sociaux en commissariats et gendarmeries. 3 de ces postes existent déjà à Lyon de longue date.

Soutien aux associations

Les associations d’aide aux victimes et d’accès au droit sont également soutenues dans leur démarche. VIFFIL SOS femmes (Violences intrafamiliales femmes informations libertés) propose des permanences de proximité en mairie d’arrondissement (3e, 7e et 8e). Le MAS info droits victimes offre groupe de parole et appartements d’accueil d’urgence pour les femmes qui doivent quitter leur domicile. On citera aussi le CIDIFF (Centre d’informations pour les droits des femmes et des familles) qui fait partie des associations intervenant en milieu scolaire pour sensibiliser les plus jeunes.
Des juristes de la Ville sont également présents dans les Maisons de Justice et du droit (8 et 9e arr.) pour offrir des conseils gratuits et des aides dans les démarches juridiques.

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