Le risque aujourd'hui

Accroche détaillée

Dès l’origine de Lyon, des habitations ont été construites sur les plateaux de la Croix-Rousse et de Fourvière. Pour assurer l’alimentation en eau des nouveaux habitants des collines, un réseau très dense de galeries était implanté afin de capter les venues d’eau observées en surface.

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Progressivement, les Balmes ont été affectées de glissements et d’éboulements naturels auxquels l’urbanisation croissante ajoutait les risques accidentels constitués par le réseau d’adduction d’eau, les eaux pluviales et les effluents domestiques.

Des mouvements de terrain ont été signalés dès 1877, notamment sur le versant Est du plateau de Fourvière. A chaque fois, les spécialistes ont pu observer une concomitance de ces tragiques événements avec une pluviométrie exceptionnelle.

 

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Il se traduit par des possibilités de glissement de terrain et des éboulements d’ampleur variable qui imposent la plus grande vigilance lors des opérations de construction.

Hormis la composition des couches superficielles et la topographie (inclinaison des pentes), plusieurs facteurs peuvent se combiner pour rompre l’équilibre des terrains :

  • L’hydrologie
  • La pluviométrie (lors de pluies importantes, le ruissellement et l’infiltration de l’eau fragilisent les sols)
  • Le bâti ancien dont l’évolution mal contrôlée et la vétusté peut entraîner des désordres
  • Les constructions nouvelles réalisées sans précautions particulières
  • Les galeries souterraines non reconnues

 

Bloc de droite

Les grandes catastrophes des Balmes lyonnaises

13 novembre 1930 :

Catastrophe de Fourvière, un groupe d’immeubles du quartier Saint-Jean est en partie détruit, 41 morts.

8 mars 1932 :

Glissement de la Croix-Rousse à Caluire, cours Aristide Briand, 30 morts.

31 juillet 1977 :

Effondrement d’un immeuble cours d’Herbouville, 3 morts (photo ci-contre).

Depuis 1983 :

De nombreux autres glissements sans victimes à déplorer se sont produits.