Nuisibles

Accroche détaillée

Nos logements offrent potentiellement le gîte et le couvert à d'invisibles mais indésirables locataires. Il est bon de savoir détecter les premiers signes de leur présence, avant que les dégâts ne soient irrémédiables.

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Insectes ou rongeurs, différents moyens sont mis en oeuvre pour en venir à bout. Ces actions, orchestrées par la Direction de la santé, sont le produit de stratégies de lutte éprouvées et respectueuses de notre environnement.
 

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La Direction de la santé :

  • Conduit des enquêtes et investigations sanitaires pour tous les sites colonisés par les rongeurs et édicte des prescriptions sanitaires visant à restreindre l’accessibilité à la nourriture et aux locaux, à empêcher l’intrusion et la prolifération.
  • Assure la lutte chimique contre les rongeurs (rats, souris, lérots), essentiellement dans les bâtiments communaux, sur les places publiques, dans les squats et sur les terrains vagues.
  • Intervient à la demande des gestionnaires de bâtiments communaux et des mairies d’arrondissement.

Des opérations de maîtrise de la taille des colonies de rongeurs commensaux sont régulièrement organisées sur des sites sensibles comme les parcs de la Tête d’Or ou de Gerland, les berges du Rhône et de la Saône ou sur des foyers d’infestation forte.

Moyens

Des technicien·ne·s interviennent sur le terrain (enquêtes ou traitement). Les produits utilisés sont des produits rodonticides spécifiques et traçables, avec des méthodes d’application adaptées aux problèmes posés et respectueuses de l’environnement et de la protection des espèces "non cibles".

Réglementation
Règlement Sanitaire Départemental, article 23-1 et 119
Code de la santé publique
Arrêté municipal du 8 mai 1974 relatif à l’organisation de lutte contre les rats
Arrêté municipal du 12 décembre 1972 relatif au nettoiement des caves et greniers

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Les termites sont des insectes (isoptères) organisés en castes, qui circulent dans des galeries creusées dans le sol ou dans des matériaux tendres (bois par exemple). A Lyon, nous sommes concerné·e·s par des termites souterrains. Ils vivent et se reproduisent dans le sol et ne vont dans le bâti que pour se nourrir en creusant des galeries.

Les termites font des dégâts dans l'habitat : ils creusent le bois de l’intérieur évitant les zones sombres (rayons ligneux, pauvres en cellulose) laissant un aspect feuilleté au bois.

Les termites font des dégâts dans les espaces verts : les végétaux attaqués sont souvent malades. L’attaque commence par les racines, mais le termite peut explorer l’arbre en cherchant une voie d’accès plus facile (présence de cordonnets sur le tronc).

Les propriétaires, les locataires et les gestionnaires d’un patrimoine immobilier dans la zone définie par un arrêté préfectoral ou municipal (personnes privées, personnes morales de droit privé (entreprises ou associations par exemple) ou des personnes publiques) sont responsables de l’application des exigences édictées par la loi ( loi 99-471 de 1999).Un dispositif de lutte collective, organisée et systématique, constitue la seule possibilité maîtriser l’infestation.

Après détection de leur présence, tout·e occupant·e ou propriétaire d'un immeuble bâti doit effectuer une déclaration auprès de la mairie. Doivent également faire l'objet de déclaration, les opérations d'incinération ou de traitement des bois contaminés par les termites, et le transports de terre et matériaux provenant de secteurs infestés par les termites.

 

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La Ville de Lyon lutte depuis plusieurs années contre l’implantation de la chenille processionnaire du pin, dangereuse pour l’être humain et l’animal du fait de ses soies urticantes.

La chenille processionnaire (Thaumetopoea pityocampa et Thaumetopoea processionea) est la larve d'un papillon de nuit. La femelle papillon recherche en priorité les pins, et autres résineux, pour y pondre ses œufs. Pendant l'automne, les larves se construisent un abri de soie, sous forme de cocons, pour passer l'hiver. Au printemps, la colonie quitte l'abri en descendant le long des troncs et se dirige vers le sol. C'est la procession de nymphoses : toutes les chenilles se tiennent les unes aux autres et se déplacent en longue file. Au bout de plusieurs jours, elles s'arrêtent dans un endroit bien ensoleillé et s'enfouissent dans le sol.

C'est pendant cette période, le printemps, que chacun·e doit faire attention à cette chenille. Ces insectes sont susceptibles de libérer des soies urticantes et dangereuses pour l’être humain ainsi que les animaux. Elles provoquent le plus souvent des symptômes cutanés tels qu’érythème, œdème cutané et éventuellement prurit avec le risque de surinfection bactérienne. En cas de contact oculaire, une kérato-conjonctivite peut être observée. En cas d’inhalation, elles provoquent des signes respiratoires allant de l’irritation bronchique à l’œdème pulmonaire (rare). Il faut noter que la peau transpirante fixe plus facilement les soies qui pénètrent l’épiderme et provoquent des réactions cutanées importantes chez les sportif·ive·s. Chez les personnes allergiques aux piqûres d’insectes, le tableau clinique peut être aggravé par des manifestations générales à type œdème de Quincke et asthme. La première des précautions est d'éviter tout contact avec la chenille ou les nids (même vides).

Les bons réflexes :

En cas d’observation de cocons dans les pins : vous devez informer Lyon en direct qui diffusera l’information vers les directions partenaires. Les propriétaires des terrains concernés sont mis en demeure afin de faire effectuer un échenillage et prévoir des traitements préventifs à l’automne.
En cas d’observation de procession : ne pas y toucher et baliser le terrain. Si la procession est sur le domaine public, vous devez la signaler à Lyon en direct. Dans l’attente d’une intervention de l’Ecologie Urbaine, il est préférable d’empêcher l’accès du public aux zones de processions. Il est essentiel de ne pas chercher à tuer les chenilles (par exemple en les écrasant), ce qui libère les soies pathogènes, mais de baliser leur procession en les laissant s’enterrer.
En cas de contact avec la peau : laver abondamment la zone avec de l'eau froide et du savon. Eviter de se gratter.
En cas de contact avec les yeux : rincer abondamment à l'eau claire et consulter un ophtalmologue.
En cas d’inhalation : contacter un·e médecin qui évaluera l'importance des symptômes et donnera un traitement adapté

Les moyens de lutte mis en œuvre par la Ville de Lyon :

Prospection : le contrôle, dès le mois de novembre, sur les colonisations des années précédentes, permet d’intervenir rapidement et efficacement sur les cocons en cours de formation et de détecter de nouveaux arbres colonisés.
Rappel : aux propriétaires privés et publics du rôle important de la lutte préventive de septembre à octobre. En cas d’oubli ou d’échec du traitement, demande d’action curative de suppression mécanique des cocons.
Mise en œuvre : mise en demeure des propriétaires par la Direction de l’Ecologie Urbaine en cas de constat de nouvelles infestations. Les propriétaires contrevenants s’exposent à des poursuites administratives et éventuellement civiles.

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Plusieurs espèces de moustiques sont présentes sur la ville de Lyon. Les agent·e·s de la Direction de la santé sont habilité·e·s à constater la présence de moustiques et peuvent mettre en demeure les propriétaires et gestionnaires de procéder à la destruction des gîtes larvaires. En cas de perception d’un nombre important de moustiques dans votre environnement, et si vos actions semblent inefficaces, vous pouvez le signaler à Lyon en direct. La Direction de l’écologie urbaine investiguera pour déterminer l’origine de la prolifération et prendre les mesures adéquates pour traiter efficacement le gîte larvaire.

La présence de l’aedes albopictus dit "moustique tigre" dans le département du Rhône nécessite un renforcement des actions de destruction de ses gîtes larvaires.

Ce moustique est un insecte particulièrement nuisible, qui prolifère rapidement, s’implante durablement (son rayon de vol est au maximum d’une centaine de mètre) et dont la femelle pique au lever et coucher du soleil. Sa piqûre peut être très douloureuse (inflammation, forte démangeaison par exemple). C’est également le vecteur de deux virus responsables de la dengue et du chikungunya.

Le moustique tigre pond sur un support sec, contrairement à ses cousins qui pondent directement dans l’eau. Dès que ses œufs sont recouverts d’eau, ils se développent en quelques jours (environ une semaine) pour devenir des adultes. Il recherche des sites qui reproduisent son milieu d’origine, plantes retenant de l’eau des forêts tropicales d’Asie du sud est (souche de bambou, broméliacées ou trous d’arbres). Il a ainsi colonisé toutes sortes de récipients et réservoirs artificiels ainsi que des éléments du bâti disponibles en milieu urbain (vases, pots, fûts, bidons, bondes, rigoles, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses sur plots…).

En cas de suspicion de dengue ou de chikungunya, la Ville de Lyon travaille en collaboration avec l’EID (Entente Interdépartementale de Démoustication) pour effectuer une enquête aux alentours des lieux de vie de la personne malade. Les gîtes larvaires ou les gîtes abritant des adultes sont repérés et traités le cas échéant. Ceci afin d’éviter que des moustiques adultes se contaminent, deviennent porteurs du virus et contaminent d’autres personnes à l’occasion d’une piqûre.

Comment le reconnaître ?

Il est plus petit qu’une pièce d’un centime d’euro. Il se distingue des autres moustiques par sa coloration noire et blanche.

Voici quelques conseils pour éviter la prolifération de cette espèce dans votre environnement:

Supprimer tout ce qui permet la stagnation des eaux pluviales ou d’écoulement,
Supprimer tout réceptacle permettant la stagnation des eaux pluviales comme les mares, les seaux, les objets et matériels divers...
Vider régulièrement les coupelles sous les balconnières et pots de fleurs, ranger les dépôts de pneumatiques usagés, supprimer les dépôts de matériels abandonnés sur des terrains vagues,
Remplir les soucoupes des pots de fleurs avec du sable,
Couvrir ou installer des grillages à mailles très fines à l’entrée des citernes et réceptacles d’eaux pluviales,
Introduire des prédateurs de larves de moustiques (poissons rouges...) dans les bassins d’ornement et les mares.
Pensez également à votre protection individuelle
 
Réglementation
RSD articles 12, 23-3, 30 et 121
Arrêté préfectoral n° 2014/118-0015