Un week-end avec Yannick Haenel

Accroche Date / Lieu
Du 13 au 15 mars, Auditorium de Lyon
Thématique principale
Musique
Concert
Accroche détaillée

En ouverture de la Biennale des musiques exploratoires, trois trépidantes journées à arpenter en compagnie de Yannick Haenel – auteur passionnément mélomane et lauréat du prix Médicis en 2017 pour son roman Tiens ferme ta couronne – et son invité Charles Berling. Un long week-end pour écouter, ressentir, découvrir, se laisser surprendre et séduire, partager et échanger, laisser errer ses oreilles dans une bulle sur le parvis de l’Auditorium…

Contenu
Contenu

Vendredi 13 mars à 20h

SCHUBERT D’ADAMO
Quintette pour ombres et cordes

Daniel D’Adamo Sur vestiges (création mondiale, commande de La Belle Saison avec le soutien de ProQuartet – Centre européen de musique de chambre) [23 min]
Franz Schubert Quintette à cordes en ut majeur [50 min]

Le Quatuor Béla invite Noémi Boutin pour une création du compositeur Daniel D’Adamo, préambule au sublime et crépusculaire Quintette en ut de Franz Schubert. Le thème de ce mélodrame instrumental ? Celui, intemporel, d’une jeune fille mortellement attirée par l’eau, qu’elle soit l’Ophélie de Shakespeare ou l’antique Perséphone.

Quatuor Béla – Noémi Boutin, violoncelle
Hervé Frichet, photographie, scénographie, création lumière


Samedi 14 mars à 18h

STEVE REICH
Drumming

Steve Reich Drumming [70 min]

Dans une présentation scénique très atypique, l’ensemble Links invite à redécouvrir Drumming, œuvre pour percussions du compositeur minimaliste Steve Reich (1971). Un concert tout sauf statique, reposant sur un dispositif acoustique sophistiqué et savamment spatialisé : musiciens et spectateurs se déplacent et se croisent tout au long du concert, la perception sonore changeant selon l’endroit où l’on se trouve. Une telle expérience d’écoute donne une résonance inédite à cette partition majeure de Steve Reich, qui a inspiré à la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker l’un de ses plus beaux ballets.

Ensemble Links


Dimanche 15 mars à 11h

L’HISTOIRE DU SOLDAT
Lue, dansée et jouée

Igor Stravinsky L’Histoire du soldat [70 min]

Née de la rencontre entre le jeune Igor Stravinsky et le poète Charles-Ferdinand Ramuz, l’Histoire du soldat revisite
avec verve, tendresse et mordant le mythe de Faust. Des musiciens d’excellence, le danseur Alban Richard (directeur du Centre chorégraphique national de Caen en Normandie) et le comédien Éric Ruf (administrateur de la Comédie- Française) feront le reste.

À la fois conte, pièce de théâtre et musique, l’Histoire du soldat marque la rencontre de deux génies. Le verbe de Ramuz – qui joue avec aisance des différents registres langagiers – et la musique de Stravinsky, colorée et virtuose, dansante et hautement expressive, sont le véhicule d’un conte moral au fort parfum faustien, même s’il est en réalité inspiré d’un conte traditionnel russe. Les accents jazz et le souffle musical qui animent la partition permettent même de faire passer des maximes que d’aucuns pourraient trouver simplistes mais qui émerveillent encore et toujours : «Un bonheur, c’est tout le bonheur, deux, c’est déjà trop» ou encore «Tu as plus que le nécessaire puisque tu as le superflu !» Dès sa conception, l’Histoire du soldat fut imaginée comme un spectacle intimiste : sept musiciens, un récitant. Un effectif réduit qui permettait à l’œuvre de tourner dans tous les théâtres des environs de Lausanne.

Musiciens de l’Orchestre de Paris et de l’Ensemble intercontemporain
Éric Ruf, de la Comédie-Française, comédien
Alban Richard, danse


Dimanche 15 mars à 18h

SON PRIMORDIAL
Beethoven et la naissance du timbre

Lara Morciano œuvre nouvelle (création mondiale – commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon et de Grame-Centre national de création musicale) [10 min]
Hugues Dufourt Ur-Geräusch [30 min]
Maurice Ravel Boléro [16 min]

Chacun à sa manière, Ravel, Dufourt et Morciano font vivre l’Ur-Geräusch, ce «son premier» que le poète allemand Rainer Maria Rilke imaginait inscrit en chaque être.

L’œuvre d’Hugues Dufourt est aussi un hommage à la Troisième Symphonie «Eroica» de Beethoven qui, écrit-il, «incarne une nouvelle époque. L’histoire fait irruption dans l’œuvre. L’écriture symphonique se hausse à une conscience de la durée historique et ne pourra plus se séparer de sa propre réflexion sur elle-même. […].
Les ressources du pathos sont épuisées et sonnent creux.
L’œuvre aujourd’hui oscille entre le jeu des apparences et l’énigmatique affleurement du sens des choses mêmes.» Dans cette quête de l’essentiel s’immisce le Boléro de Ravel, qui d’un simple motif fait naître tout un monde orchestral nouveau, foisonnant de couleurs, charnel et enivrant, mais aussi mécanique et dévastateur comme cette première moitié du xxe siècle. Le courant spectral prolongera cette recherche du son primordial, du souffle énergétique premier. C’est dans cette lignée que naîtra la nouvelle œuvre de Lara Morciano, compositrice italienne qui manie avec élégance et poésie le timbre orchestral autant que la virtuosité d’écriture.

Orchestre national de Lyon
Andrea Molino, direction

Infos pratiques

Du 13/03/2020 au 15/03/2020

Equipement

Auditorium - Orchestre national de Lyon

Adresse
149 rue Garibaldi
Code postal
69003
Ville
Lyon

Dans le cadre de

8 mars : journée internationale des droits des femmes - archives

A Lyon, le 8 mars se décline sur l'ensemble du mois de mars.

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