A love supreme

Dans l’écriture millimétrée d’Anne Teresa De Keersmaeker, le jazz a introduit des espaces de liberté. C’est ainsi qu’en 2005 la chorégraphe belge s’est attaquée à un chef-d’oeuvre de John Coltrane, l’album A Love Supreme, avec un compagnon de route : Salva Sanchis, autrefois formé comme danseur au sein de son école bruxelloise, P.A.R.T.S. Quatre danseurs y étaient chacun associé à un instrument du quartet de Coltrane, et l’interprétaient en mélangeant matériau écrit et improvisation – comme les musiciens de jazz savent si bien le faire.

Presque quinze ans plus tard, les deux chorégraphes rejouent A Love Supreme avec une distribution inédite. À partir de thèmes et de boucles prédéfinies, quatre nouveaux danseurs mettent leur sensibilité au service d’un dialogue musical qui se renouvelle tous les soirs sur scène. Un "défi lancé à la gravité", selon Anne Teresa De Keersmaeker, pour mieux retrouver l’esprit et l’inventivité du grand saxophoniste américain.

SALVA SANCHIS, ANNE TERESA DE KEERSMAEKER / ROSAS
A Love Supreme - 2005 / Recréation 2017
4 danseurs - Chorégraphie Salva Sanchis, Anne Teresa De Keersmaeker - Musique A Love Supreme, John Coltrane avec l’aimable autorisation de Jowcol Music, Inc. / Universal Music Publ. N.V. - Lumières Jan Versweyveld - Réecriture lumières Anne Teresa De Keersmaeker, Luc Schaltin - Costumes Anne-Catherine Kunz 

Dès 12 ans