Une attention particulière pour la condition des animaux captifs

Ce plan d’action global intègre la situation des animaux d’élevage et des animaux sauvages captifs.

Pour lutter contre la maltraitance des animaux d’élevage, la Ville de Lyon entend exclure les pratiques d’élevage à l’origine de souffrance animale et promouvoir une alimentation respectueuse de la santé humaine, animale et environnementale. 

Le Schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (SPASER) 2021-2026 intègre la réduction de la consommation des produits d’origine animale, l’exclusion des produits issus de l’élevage sans accès au plein air et la définition du bien-être animal.

Les nouveaux menus des cantines scolaires et des crèches donnent une large place aux produits issus de l’agriculture biologique, un des labels les plus exigeants en termes de bien-être animal. Par ailleurs, une option végétarienne de qualité est proposée quotidiennement dans les cantines scolaires.

La Ville de Lyon portera une attention particulière à la condition des animaux du jardin zoologique du parc de la Tête d’Or. 

57 % des espèces présentes au jardin zoologique aujourd’hui sont menacées d’extinction sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La Ville entend poursuivre l’engagement du parc en faveur de la conservation des espèces sauvages menacées, à travers la participation à des programmes de conservation ou le soutien à des associations de préservation in situ. Les initiatives pour sensibiliser à la préservation de la biodiversité, avec par exemple la création de parcours pédagogiques thématiques, seront également poursuivies et renforcées. 

Ces actions seront conduites dans le respect du bien-être animal. L’engagement du jardin zoologique en faveur du bien-être animal a déjà commencé avec l’amélioration des conditions d’accueil des espèces (agrandissement des enclos, aménagement de caches ou encore densification de la végétation) et la conduite d’évaluations du bien-être des animaux présents. Ces mesures seront poursuivies et renforcées.

La réflexion sera conduite espèce par espèce, comme cela a déjà commencé depuis le début du mandat, pour évaluer, en lien avec l’équipe du parc zoologique, les conditions d’accueil des animaux et identifier, le cas échéant, un lieu plus adapté aux besoins de l’espèce.

La réflexion autour de la création d’un refuge pour animaux domestiques (animaux d’élevage ou animaux de compagnie) sur le territoire métropolitain sera poursuivie.