Autres animaux

Accroche détaillée

La bonne santé et la sécurité de la cité imposent une surveillance et une régulation des populations de certains animaux des villes, ou affectionnant y séjourner.

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Cycliques, constantes ou occasionnelles, les nuisances engendrées par ces animaux sont multiples. Pour les prévenir, la Direction de la santé déploie une série d'actions efficaces et ciblées.

 

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Les pigeons, par leur perchement et leur nidification, génèrent des nuisances sur les bâtiments. Les fientes sur les trottoirs rendent ceux-ci dangereux ou insalubres. Le pigeon peut transmettre des maladies (zoonoses) et des parasites (la tique des pigeons Argas reflexus).

Dans le cadre des pouvoirs de police du maire, la Direction de la santé met en place une maîtrise du risque pigeons selon les trois grands axes d’actions suivants :

  • Au niveau du biotope : prescriptions de toute modification permettant de réduire la nidification et le perchement.
  • Au niveau de l’accès à la nourriture : lutte contre le nourrissage sauvage et les dépôts d’aliments fortuits ou réguliers.
  • Au niveau de la colonie : cartographie et suivi des populations de pigeons, captures régulières visant à diminuer la taille des colonies excédentaires.

Réglementation

Arrêté préfectoral du 10 avril 1980 (règlement sanitaire départemental : articles 26-99.2- et 120)
Arrêté municipal du 17 décembre 1965 relatif à la lutte contre les pigeons.

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Des nuées d’étourneaux migrateurs viennent renforcer des groupes autochtones à la faveur des productions agricoles abandonnées dans les cultures. Les dortoirs urbains peuvent engendrer temporairement des nuisances importantes pour les riverains (bruits, fientes, etc.) et potentiellement un risque pour la santé publique.

Un certain nombre de mesures permettant d'atténuer ces nuisances :

  • Détection des dortoirs , évaluation des densités d’individus, constatations des nuisances
  • Mise en place de mesures visant à réduire l’intrusion et la sédentarisation de ces oiseaux
  • Elagage des arbres accueillants ces étourneaux
  • Effarouchement pyro-optique et acoustique avant l’aube et après le crépuscule
  • Interdiction de stationnement temporaire sous les arbres colonisés
  • Nettoyage matinal des zones souillées par les fientes par le service Propreté du Grand Lyon

Réglementation

Code général des collectivités territoriales : article 2212-2 alinéa 7

 

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La corneille noire et le corbeau freux sont inscrits sur la liste nationale des animaux dits "nuisibles" depuis 1988. Depuis plusieurs années, ils se réfugient en colonies de plus en plus importantes en milieu urbain, nichent dans les grands arbres et provoquent des nuisances sonores et environnementales. Diverses techniques peuvent être utilisées pour réguler ces populations.

L’élagage des arbres
L’élagage permet de réduire la longueur et le nombre des branches des arbres, des arbustes ou des haies. L’élagage est utile, voire nécessaire, à de nombreux végétaux en zone urbaine. Une taille artificielle bien faite peut limiter les possibilités pour les corvidés de construire leurs nids. Cette solution reste une solution de long terme et doit s’inscrire dans une logique de taille raisonnée et de renouvellement du parc végétal piloté par la Métropole de Lyon.

L’effarouchement sonore
Un pistolet projette des cartouches crépitantes ou détonantes. Ce système affole les corvidés, les fait fuir et n’est d’aucun risque pour les habitant·e·s voisin·e·s. Cette méthode représente une source de nuisance sonore pour les riverain·e·s, l’effarouchement devant être effectué plusieurs jours de suite tôt le matin et tard le soir. Cette méthode reste limitée, puisque l’on peut assister à un retour de la colonie au bout de quelques jours ou son déplacement sur un autre site de la ville.

L’enlèvement des nids
Les opérateur·rice·s grimpent dans les arbres à l’aide de cordes ou de nacelles, vérifient le contenu des nids puis, s’ils sont vides, les retirent. Les nids occupés (œufs ou oisillons) sont laissés en place. Cette opération doit être renouvelée souvent sur plusieurs années avant de constater le départ définitif de la colonie.

Le prédateur naturel
Le simple vol de buses ou de faucons pèlerins crée la fuite des corvidés vers les parcs et espaces verts en périphérie. Ces rapaces, sous contrôle de dresseur·euse·s, peuvent s’insérer dans les nids et dévorer les œufs ou les petits. Les corvidés peuvent revenir pour remplacer cette ponte décimée. Une seconde intervention des prédateurs est alors nécessaire.

Règlementation
Arrêté du 2 août 2012 détermine la liste des animaux classés nuisibles
Neuvième point de l’article L 2122-21 du CGCT

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Afin de lutter efficacement contre les nuisibles, la Direction de la santé :

  • Conduit des enquêtes et investigations sanitaires pour tous les sites colonisés par des rongeurs ou des insectes et édicte des prescriptions sanitaires visant à restreindre pour les rats l’accessibilité à la nourriture et aux locaux, à empêcher l’intrusion et la prolifération et à supprimer tout élément susceptible de favoriser leur sédentarisation (suppression des matériels et emballages inutiles) et tous les facteurs favorisant la prolifération des insectes .
  • Assure la lutte chimique contre les rongeurs (rats et souris), essentiellement dans les bâtiments communaux et sur les places publiques.
  • Intervient à la demande des gestionnaires de bâtiments communaux et des mairies d’arrondissement.
  • Intervient constamment sur des sites sensibles comme les parcs de la Tête d’Or, le parc de Gerland, les berges du Rhône et de Saône ou des places publiques ; la fréquence d’intervention dépend du degré d’infestation sur ces sites très fréquentés.

Pour rappel :

  • La dératisation à l’intérieur d’un logement est à la charge de l’occupant·e (loi du 6 juillet 1989). Les régies/gestionnaires sont chargés du traitement des parties communes, et de la réparation des dysfonctionnements du bâti qui pourraient favoriser l’intrusion de ces rongeurs. Avant de saisir la Ville de Lyon, il faut au préalable solliciter son gestionnaire.
  • Les agent·e·s de la ville de Lyon n’effectuent pas de traitement chez les particuliers ; ils·elles ne distribuent pas de produits.

Moyens :

Les produits utilisés sont des produits rodonticides spécifiques et traçables ou des systèmes de piégeages mécaniques, avec des méthodes d’application adaptées aux problèmes posés et respectueuses de l’environnement et de la protection des espèces "non cibles". Tous les agent·e·s ont la certification individuelle "biocide".

Réglementation

- Règlement Sanitaire Départemental, article 23-1 et 119
- Code de la santé publique
- Arrêté municipal du 8 mai 1974 relatif à l’organisation de lutte contre les rats
- Arrêté municipal du 12 décembre 1972 relatif au nettoiement des caves et greniers

 

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La Direction de la santé :

  • Donne des conseils aux particuliers, mais n’intervient pas.
  • Après détection de punaises chez vous, il faut agir très rapidement. On trouve ces insectes dans la literie, les canapés, meubles, derrière les plinthes, sous la tapisserie décollée, ….
  • Attention : la désinsectisation est à la charge de l’occupant·e. Les entreprises doivent prévoir au moins deux passages chez vous.
  • Ne pas jeter ni entreposer sur la voie publique des objets infestés, les emballer dans un film plastique étanche avant toute manipulation.

Comment empêcher les punaises de lit de s’inviter chez vous ?

  • Maintenez votre logement propre
  • N’encombrez pas votre logement
  • Ne récupérez pas de meubles (abandonnés ou en déchetterie) ; ils peuvent être infestés
  • Pour les vêtements d’occasion, ramenez les dans des sacs plastics fermés, lavez les à 60 °C avant usage

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Pour lutter contre le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), un arrêté du 24 février 2006 du Ministère de l’agriculture rend obligatoire la déclaration de détention d’oiseaux et autres volatiles (poules, canards, oies, pigeons, dindes, pintades, cailles, faisans, perdrix, oiseaux d’ornement, autruches…).

Les détenteur·rice·s concerné·e·s, à titre commercial ou non commercial, sont tenu·e·s de procéder à cette déclaration. Ils·elles doivent, à cette fin, remplir le formulaire modèle CERFA 15472*01 accessible depuis la fiche démarche "Déclaration d'oiseaux détenus".