De Lyon à Rio avec Angelina Lanza

Sport

20 novembre 2015

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Rendez-vous à l'intérieur de la Halle Diagana un soir de novembre... De nombreux jeunes s'entraînent au saut, au sprint ou à la perche. Angelina Lanza nous accueille avec un grand sourire avant de nous présenter Jean-Baptiste Souche, l'entraîneur du pôle France athlétisme handisport de Lyon... La séance se déroule normalement, avant de se retrouver pour la traditionnelle série de questions-réponses.

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Comment as-tu découvert ce sport ?
- Angelina Lanza : J’ai commencé par faire du football. Un sport d’équipe, collectif, mais ça ne m’a pas vraiment plu. C’est mon père qui m’a dirigé vers l’athlétisme parce qu’il y avait plusieurs disciplines. J’ai essayé les haies, le 1000 m, le sprint et la longueur...

Depuis quel âge pratiques-tu ?
- J’ai commencé l’athlétisme vers 10-11 ans. A 16 ans, je me suis spécialisée vers le sprint et la longueur.

Les qualités pour pratiquer ?
- Je dirais qu’il faut du mental. C’est une chose de courir vite, d’avoir de la technique mais physiquement quand le corps n’en peut plus, quand on est à bout, le mental ça joue beaucoup. Ca permet de faire gagner quelques secondes sur une course ou quelques centimètres sur un saut.

Quels sont tes meilleurs souvenirs sportifs ?
- C’est cette année : ma participation aux championnats du monde. Ma première sélection internationale, "chez les grands". C’était l’occasion de voir tout le travail accompli se concrétiser. Et ça donne confiance pour l’avenir.

Vidéo : la finale du 100m T47 - Championnats du monde de Doha :

 


Rio, ça évoque quoi pour toi ?
- Les Jeux c’est le summum de ce que peut espérer un athlète. Donc forcément on se donne tous les moyens pour y parvenir. C’est une grosse charge de travail. C’est un grand moment avec le collectif. Ca va être quelque chose d’énorme… J’espère vraiment pouvoir faire une saison comme il faut, sans blessure, pour pouvoir être sélectionnée.

Comment se déroule la sélection pour les JO ?
- Pour l’instant, les minima ne sont pas encore sortis. Ce que je sais, au niveau des échéances, c’est qu’il faudra faire les minima avant le 20 juin de l’année prochaine. Donc les Championnats d’Europe seront une étape importante sur le chemin de la sélection pour Rio.

Qu’est-ce qui va te manquer le plus quand tu seras au Brésil ?
- Je dirais ma famille, mes proches parce qu’ils ne pourront pas être avec moi. Mais je pense que je serais tellement concentré sur l’instant présent, que tout le reste passera quand même au second plan…

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