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Santé
- Publié le 31 octobre 2023

Semaine nationale de la myopie 2023

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Semaines de la myopie

Dans le cadre de la campagne « Agissons ensemble contre la myopie », l’Institut d’Éducation Médicale et de Prévention organise « la Semaine nationale de la myopie », du 20 au 26 novembre. Objectif : braquer les projecteurs sur ce trouble de la vision et mieux faire connaître les solutions permettant d’en ralentir la progression. Car, même si elle est vécue comme une fatalité, « la myopie, ça se freine ! ».

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Pour combler le déficit d’information autour de la myopie, l’Institut d’Education médicale et de Prévention
organise, du 20 au 26 novembre, la première édition de la « Semaine nationale de la myopie » autour du mot d’ordre : « La myopie, ça se freine ! » à travers différentes actions :

  • une forte mobilisation des ophtalmologistes et pédiatres ;
  • le lancement d’un « carnet de suivi de la myopie » à titre expérimental ;
  • l’implication des partenaires de la campagne : dépistages dans les écoles par l’association Helen Keller, animations chez les opticiens partenaires d’Essilor (dépistage visuel des familles, sensibilisation sur les verres de freination…) et de Coopervision, campagne de sensibilisation menée par les maisons Acuitis sur le sujet de la myopie évolutive et les solutions pour en ralentir la progression.

Plus d’informations sur ensemblecontrelamyopie.fr


La freination, « nerf de la guerre » contre l’épidémie de myopie

Poussée par l’évolution de nos modes de vie (plus de temps d’écran, moins de temps dehors, études plus longues, coucher tardif des enfants), la myopie connaît une forte progression en France : 15 % de myopes en 1950, 40 % aujourd’hui et 60 % en 2050 selon les prévisions. Les enfants payent un lourd tribut à cette épidémie :

  • un enfant sur 5 souffre de myopie aujourd’hui en France
  • 510 000 enfants de 6 à 15 ans ont une myopie évolutive (progression de + de 0,5 dioptrie par an), qui risque de devenir forte à l’âge adulte et d’entraîner des complications majeures (décollement de rétine, cataracte, glaucome…).

Il existe pourtant des leviers d’actions efficaces, parmi lesquels la freination de la myopie. Quatre solutions ont fait leurs preuves pour ralentir la myopie évolutive des enfants et adolescents : les verres de freination, l’orthokératologie (port de lentilles rigides la nuit), les lentilles freinatrices de jour et l’instillation de collyres à base d‘atropine. Ces solutions sont malheureusement encore peu connues en France. 


 

Colonne de droite 1
Colonne de droite 2

 

Les Auvergnats et Rhônalpins et la myopie : un niveau de connaissance encore insuffisant

Si 48 % des Auvergnats et Rhônalpins de plus de 18 ans déclarent être myopes, la myopie n’en demeure pas moins assez méconnue, comme le montre le « Baromètre de la myopie en France » réalisé par IPSOS pour l’IEMP en avril 2022. Un peu plus d’une personne sur deux 
(54 %) en Auvergne-Rhône-Alpes donne une bonne définition de la myopie. Les signes de suspicion de la myopie sont également assez mal identifiés, tout comme certains facteurs de risque (faible exposition à la lumière du jour, temps consacré à la lecture, travail intensif dans le cadre des études …). De plus, 89 % des Auvergnats et Rhônalpins ne savent pas que la myopie peut entraîner des complications pouvant aller jusqu’à la cécité. Enfin, pour une majorité, la myopie est considérée à tort comme une fatalité, 61 % doutant qu’elle puisse être freinée

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