Lyon libérée...

Le 3 septembre 1944 à 10h, l'escadron léger du 1er régiment de fusiliers marins de la 1ère DFL (Division française libre) entre à Lyon et rejoint les Terreaux par la passerelle de l'Homme de la Roche, avec à sa tête, le Général Diégo Brosset. Lyon est libérée sous les acclamations de la foule amassée dans les rues. Les scènes de liesse se multiplient : les lyonnaises et les lyonnais savourent ces instants historiques.
Le bilan de la seconde guerre mondiale est lourd dans la capitale des Gaules, avec plusieurs milliers de victimes et une ville qui mettra plusieurs années à se reconstruire.
L'annonce de l'encerclement de Lyon par les maquisards et de l'arrivée éminente de la 1re DFL (Division française libre) et du 6e corps d'armée américain sème assez vite la zizanie dans les rangs des troupes allemandes.
Nous sommes le 1er septembre 44 et les Allemands, encore très dangereux, offrent aux Lyonnais un visage très inhabituel. Ils assistent au passage d'une armée en déroute qui, pour gagner du temps sur les troupes alliées, fait sauter, le 2 septembre dès 4:00 du matin, des bâtiments militaires et les ponts de la ville.
C'est le 3 septembre à 10:00 du matin que l'escadron léger du 1er régiment de fusiliers marins de la 1re DFL entre à Lyon et rejoint les Terreaux par la passerelle de l'Homme de la Roche épargnée par les explosifs. À sa tête, le Général Diégo Brosset escalade même les marches du perron de l'Hôtel de Ville avec sa jeep!
Liesse
Les Lyonnaises et les Lyonnais savourent ces instants historiques soit en venant à la rencontre des soldats français, soit en montant sur les chars américains. Et tout le monde de converger vers les Terreaux. La fête est immense mais encore sous tensions de quelques foyers d'intenses combats (celui du 5 septembre mettra le feu au grand dôme de l'Hôtel-Dieu). Symboliquement, la libération sera marquée par un drapeau tricolore hissé sur la statue de Louis XIV, place Bellecour.
Dans une ville qui goûte de nouveau à la liberté, Yves Farge est nommé commissaire de la République et Justin Godart maire provisoire. Modèle de résilience, la ville commence alors à se remettre debout. Reconstruction des infrastructures et remise en route économique, la cité panse ses plaies. Pourtant, d'autres cicatrices, moins visibles, ne se refermeront pas... Quelques jours plus tard, le 14 septembre, Lyon reçoit de la part du général De Gaulle, lors de sa venue à Lyon et de son discours au balcon de l'Hôtel de Ville, le titre aussi solide qu'éternel de «capitale de la Résistance».
Commémoration le 3 septembre 2021
Venez avec vos vélos
Venez participer à cette manifestation populaire. Et pour celles et ceux que le peuvent, n’hésitez pas, à reprendre vos vieux vélos et à ressortir des accessoires et costumes d’époque !
- 17 h : Rendez-vous à l’angle de la place des Terreaux et de la rue Paul Chenavard. Remise de petits drapeaux français pour ornement des guidons
- 17h45 : Départ de l'Hôtel de Ville, place des Terreaux. Cortège rue Paul Chenavard - rue de Brest/ place des Jacobins - rue Gasparin - place Bellecour
- 18h30 - Dépôt de gerbes et allocution place Bellecour, devant le veilleur de pierre.
Un emplacement est prévu pour garer vos vélos. - 19h15 - Concert par la musique de l’artillerie (jazz & musiques), place Bellecour
- Du 31 août au 15 septembre - Exposition d’images d’archives du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation
En images : légendes des illustrations
commémoration
► 17 h : Rendez-vous à l’angle de la place des Terreaux et de la rue Paul Chenavard. Remise de petits drapeaux français pour ornement des guidons
► 17h45 : Départ de l'Hôtel de Ville, place des Terreaux. Cortège rue Paul Chenavard - rue de Brest/ place des Jacobins - rue Gasparin - place Bellecour
► 18h30 - Dépôt de gerbes et allocution place Bellecour, devant le veilleur de pierre.
Un emplacement est prévu pour garer vos vélos.
► Du 31 août au 15 septembre - Exposition d’images d’archives du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation